Le blason de CahorsCAHORS VILLE D'HISTOIRE

 
 

Cahors, en occitan Caors est la préfecture du département. Ses habitants sont les Cadurciens. La devise de la ville est : « Sèm de Caors, avèm pas paur » (Nous sommes de Cahors, nous n'avons pas peur).

Le Quercy, dont le département du Lot est un des composants, était habité il y a 40 000 ans, comme le montrent les grottes du Val du Célé (Pech Merle par exemple à Cabrerets). Puis vinrent s'installer sur les hauteurs, les oppida fortifiés, des Cadurques, gaulois tributaires des Arvernes. Leur place-forte fut Uxellodunum que l'on situe désormais officiellement au Puy d'Issolud, après des hésitations séculaires autour de Capdenac, Luzech, Murcens... Le nom Uxellodunum signifie "haute-citadelle" et fut en 51 avant J.-C. l'un des derniers bastions résistant à César.

Divona cadurcorum
La ville enserrée dans une large boucle du Lot formant un presqu'île, est nommée Divona Cadurcorum ( soit: la ville divine des Cadurques; Divona signifiant « divine »). Elle est devenue Cadurca puis « Cahors ». C'est une cité gallo-romaine opulente avec un pont  sur le Lot, un aqueduc amenant les eaux du Vers, des villas somptueuses ornées de mosaïques, des temples, un théâtre susceptible d'accueillir plusieurs milliers de spectateurs, des thermes ( dont seuls subsistent près de la gare l'"Arc de Diane" et des éléments de pierres sculptées au musée Henri Martin), une basilique et un vaste amphithéâtre ( 300 m de long ) dont on n'a découvert qu'en 2006-2007 les vestiges, à l'occasion d'excavations pour la construction d'un parking souterrain en plein centre de la ville actuelle. Cahors exportait notamment jusqu'à Rome ses étoffes de lin et son vin, produit par un vignoble important créé dès les années 50 av. J.-C.

Pillages barbares et disputes médiévales
La ville de Cahors a longtemps été disputée, et assiégée plus souvent qu'à son tour : du Romain Jules César ou du Franc Théodebert Ier au roi de Navarre Henri IV en passant par les prétentions anglaises de Richard Cœur de Lion, plus tard du Prince Noir.

Ainsi, la cité est incendiée en 571 par Théodebert Ier, roi d'Austrasie et petit-fils de Clovis. Dès cette époque de nombreux monuments gallo-romains, basiliques, temples, thermes, théâtres sont pillés et détruits. Elle est relevée de ses ruines par l'évêque Saint Didier, dit aussi Saint Géry, qui y fit édifier la première cathédrale en 650). Les pierres des anciens vestiges sont utilisées. Mais la ville est à nouveau pillée par les Sarrasins en 732, puis par les Vikings et les Hongrois. De tout ce qui faisait sa splendeur dans l'antiquité, il ne reste que des ruines. Comme celles des thermes dont subsiste aujourd'hui l'Arc de Diane (Voir photo) N'empêche, Cahors, forte de son emplacement géographique et de la puissance et de la volonté des évêques qui y règnent, se reconstruit et reprend de l'importance.

Cathédrale Saint-Étienne de Cahors

Reste qu' au sein même de la cité le conflit s'éternise entre évêques, consuls puis sénéchaux pour s'arroger le pouvoir.

Le 2 septembre 1272, l'évêque de Cahors, Barthélémy, et les consuls de la ville s'entendent pour nommer des « arbitres et amiables compositeurs » chargés de régler les différends survenus entre eux au sujet des anciennes coutumes et des coutumes nouvelles.

Le 23 juillet 1304, dans une déclaration faite publiquement dans l'église cathédrale de Cahors, Raymond, évêque de la ville, reconnaît qu'il tient les consuls et habitants de cette ville pour bons et vrais catholiques, aumôniers (généreux dans leurs aumônes), prieurs et dévots.

Jean XXII, un pape cadurcien
Au XIVe siècle Cahors bénéficie des largesses du pape Jean XXII, né Jacques Duèze , en 1244, à Cahors dans une famille bien établie dans la ville et liée aux notables. Il est élu pape en 1316.

Mort à Avignon en 1334, Jean XXII s'était beaucoup soucié de sa ville natale, de sa famille et de ses concitoyens. Il construisit un palais, dont il reste encore quelques éléments et une tour, encore nommée "du pape Jean XXII". C'est lui qui fonde en 1331 l’université de Cahors, qui fut l'une des premières créées en France (cette université attirera de grands professeurs de droit notamment comme Cujas et sera autour de 1450 l'une des universités les plus prestigieuses de France et comptant le plus d'étudiants. Cette université est fusionnée avec celle de Toulouse en 1751 sur décision du chancelier du roi, La Moignon.
À l'époque médiévale, Cahors est une place financière de première importance dans l'Europe d'alors, où affluent les banquiers lombards.
Pendant la Guerre de Cent Ans, la ville passe pour un temps sous domination anglaise. Le 8 janvier 1362, elle doit se rendre au lieutenant du roi d'Angleterre, Chandos, en présence du maréchal français Boucicaut. Le 5 février 1369, les consuls de Cahors jurent de porter secours au roi de France Charles V déclarant que, « même sous la domination anglaise, ils n'avaient jamais cessé d'avoir le cœur français ».

Renaissance
À la Renaissance, Cahors demeure une ville artisanale et industrielle active. Ses vins, connus depuis les Romains et appréciés dans le monde de l'époque, qui lui assurent des revenus, subissent la concurrence féroce de ceux de Bordeaux, soutenus par les Anglais. En 1562, les catholiques tuent huit protestants, dans un affrontement de rue.
En mai 1580, durant la septième guerre de religion, Henri de Navarre en fait le siège. Le capitaine Jean de Vezins refuse la reddition. Les assaillants font sauter la porte, puis prennent la ville après trois jours et trois nuits de combats de rue, barricade par barricade. Cette prise contribue énormément au prestige du futur Henri IV : il est toujours au cœur des combats, entraîne ses compagnons d’armes, les rallie sans cesse, veille à éviter le pillage, empêche le massacre.


Le Pèlerinage de Compostelle
La ville est traversée par un des chemins du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle La Via Podiensis.
Sur la Via Podiensis du Pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle.
Les jacquets arrivaient de Saint-Cirq-Lapopie pour ceux qui avaient emprunté la vallée du Célé, ou de Varaire pour ceux qui avaient emprunté la vallée du Lot.
La sortie de la ville et la traversée du Lot qui se faisait aux premiers siècles de l'ère chrétienne comme de nos jours en face du quartier Saint-Georges, il se fit aussi à partir du XIVe siècle par le pont Valentré.
Les pèlerins remontaient alors par un chemin assez raide jusqu'à la Croix de Magne et de là, après un dernier regard sur le panorama de l'ancienne cité des Cadurques, reprenaient leur chemin dans la direction que leur indiquait toujours la Voie lactée. Sur ce parcours, la prochaine commune est Labastide-Marnhac.
Cahors eut plusieurs hôpitaux dont celui de Saint-Jacques qui fut d'abord près de l'actuelle place Galdémar. En 1683, il fut transféré au lieudit la Croix des Capucins. Une chapelle dédiée à l'apôtre de l’Espagne fut appelée au XVIe siècle Saint-Jacques des Pénitents à partir du moment où elle fut le siège d'une confrérie de Pénitents Bleus, un très intéressant retable y était conservé.

Du roi Soleil à Gambetta
Au cours des siècles, la ville qui accueille couvents et congrégation, menée d'une main vigoureuse par les évêques et les prélats perd de son lustre et de son prestige politique et culturel. Ainsi l'université est fermée au XVIIe siècle. Plus tard, le département du Lot, dont Cahors est le chef-lieu, est amputé, en 1808, de sa partie sud au profit du Tarn-et-Garonne et de Montauban. La ville conserve néanmoins un excellent établissement d'enseignement secondaire, hérité de l'école des Jésuites, lycée royal ou impérial, qui deviendra le Lycée Gambetta. Ce lycée a formé au cours des siècles de nombreuses futures célébrités : juristes, poètes, maréchaux d'Empire, sommités médicales, hommes politiques, journalistes...
Léon Gambetta par Léon Bonnat L'établissement porte le nom de l'un de ses anciens élèves, Léon Gambetta, né dans la ville tout près du lycée, avocat, tribun et homme politique célèbre qui s'était opposé à Napoléon III et est devenu le sauveur de la Nation face à l'invasion prussienne en 1870, assurant ensuite le rétablissement du pays.


De Cahors Mundi à Cahors Rugby
En 1949, à l'initiative de Robert Sarrazac et à celle associée de Émile Baynac, instituteur, fondateur des "Francs et franches camarades", Cahors, chef-lieu du département français du Lot, s'était déclaré ville citoyenne du monde : "Cahors Mundi". L'année suivante, les 24 et 25 juin 1950, Cahors fêtera en grande pompe ce premier anniversaire en présence du prix Nobel de la Paix 1949, l'écossais Lord Boyd Orr, fondateur de la FAO à l'ONU. André Breton, le pape du Surréalisme participe aux festivités organisées près du monument médiéval, le pont Valentré. Cette manifestation a marqué le début d'un mouvement qui a impliqué un millier de territoires dans 13 pays. Cahors s'est aussi fait remarquer pour ses performances dans le rugby. Le Stade Cadurcien, devenu Cahors Rugby a obtenu de beaux succès : Champion de France de Deuxième Division : 1955 ; Finaliste Championnat de France Deuxième Division : 1993 ; Vainqueur Coupe de l'Espérance : 1959 ; Finaliste Coupe de l'Espérance : 1960 ; Quart de finaliste Championnat de France (Béziers) 0 à 3 : 1962 ; Quart de finaliste Championnat de France (Lourdes) 0 à 3 : 1963 ; Champion de France de Fédérale 2 : 2003.


La politique et la cuisine
Maire de Cahors de 1965 à 1989, Maurice Faure, agrégé d'histoire et géographie, docteur en droit, élu député ( radical socialiste ) du Lot en 1951 puis membre à partir de 1958 de la FGDS ( fédération de la gauche démocratique et socialiste ) demeure député jusqu'en 1983, puis devient sénateur jusqu'en 1988. Plusieurs fois ministre sous la IVe République, il fut en 1954 l'un des signataires du traité de Rome créant la Communauté européenne. Garde des Sceaux du 22 mai au 23 juin 1981, il est ministre de l'Équipement et du logement du 12 mai 1988 au 22 février 1989, avant d'être nommé membre du Conseil constitutionnel. Bernard Charles, député radical socialiste du Lot, à partir de 1983, lui succède à la mairie de 1989 à 2001. Faisant basculer à droite la gestion municipale, Michel Roumegoux, député UMP du Lot lui succède alors avant d'être lui même remplacé par Marc Lecuru à la suite de son invalidation. En mars 2008, avec l'élection d'un maire socialiste, la mairie de Cahors retourne à sa tradition de gauche, ancrée en 1919 par Anatole de Monzie qui sera maire de la ville jusqu'en 1942, puis rénovée après la guerre par un alternance de maires communistes et radicaux. Innovation : pour célébrer la cuisine et la gastronomie locales une fête à laquelle participent les restaurants les plus renommés du Lot se déroule chaque année sur le Pont Valentré. Cette manifestation a été lancée en juillet 2006 pour célébrer le sept centième anniversaire de la construction de ce monument.

 Démographie
Au début du XXe siècle, Cahors comptait 13 212 habitants.
La population cadurcienne est statistiquement vieillissante. Le centre ville se dépeuple au profit des villages environnants qui constituent autant de dortoirs pour les gens qui travaillent en ville. De nombreuses constructions nouvelles sans cachet ni référence traditionnelle dans les communes alentour témoignent de ce déplacement de population. De même le commerce du centre ville a perdu de son dynamisme au profit des supermarchés établis à la périphérie (Leclerc, Carrefour, Lidl etc) et qui draînent avec leurs parkings confortables les consommateurs. En outre Cahors qui figurait parmi les villes du Sud de moins de 20 000 habitants les plus jeunes de France dans les années 1990 ne peut offrir à sa jeunesse des postes de travail pouvant la retenir en nombre. Face au manque de travail proposé, une majorité de jeunes quittent la ville pour rejoindre Toulouse ou Paris. Ce vieillissement de la population est d'autant plus marqué que la ville devient une place de choix pour les retraités aussi bien français qu'étrangers.


Économie
L'agglomération cadurcienne a souvent été présentée comme une petite ville périphérique de Toulouse, au milieu d'un territoire « vide ». C'est une ville qui tire sa raison d'être de son rôle directif de préfecture sur un espace lotois dévitalisé. Le Lot, qui est longtemps resté en marge des grands courants d'échange et de communication, est un département fortement marqué par sa ruralité et par un terroir sans véritable tradition industrielle et dépourvu d'armature urbaine structurante. Actuellement, l'agriculture, la vigne et le tourisme sont ses principales ressources, mais le département abrite aussi des festivals culturels de qualité : Gindou (cinémas du sud), Cajarc (Africajarc), Assier (musiques), Belaye (violoncelle) etc. Son influence extra-départementale est réduite ; elle est assujettie à l'ordre économique régional et national.
Malgré cela, grâce à son rôle de préfecture du Lot, la ville a pu subsister dans une région rurale en déclin où elle a pris une place de plus en plus importante. Cahors est aussi une de ces villes de Midi-Pyrénées qui, derrière une façade de ville administrative de province, cachent une activité industrielle d’un niveau technologique assez élevé. Les caractéristiques urbaines, le niveau des services peuvent ensemble favoriser l’implantation de nouvelles entreprises et plus précisément de PME et PMI qui trouvent ici une société urbaine et un environnement à leur échelle. De plus, Cahors possède un port fluvial sur le Lot géré par la Chambre de commerce et d'industrie du Lot.
En 1997, le magazine l'Entreprise avait classé Cahors comme étant, parmi les villes de 20 000 habitants, la plus performante en création d’emplois industriels. Face à la crise des grandes villes, Cahors s’approprie progressivement l’image d’un centre urbain resté à taille humaine et préservant au mieux une certaine qualité de vie. Cahors a enfin trouvé sa place en tant que pôle urbain relais de la capitale régionale qu’est Toulouse.
Cahors est le siège de la Chambre de commerce et d'industrie du Lot. Elle gère outre le port de la ville, le Centre consulaire de formation, la Base Technique d’entretien et d’hivernage à bateaux de Saint-Géry, le port de Douelle, le port de Luzech, le port de Bouzies. Elle gère aussi des Hôtels d’entreprises et le ZI Cahors Sud.


Des infrastructures culturelles
La Chantrerie, Exposition MoyaLa ville, qui compte déjà une École de Musique pourvue d'une salle de concert, s'est dotée en 2003 d'une médiathèque et a organisé la réouverture du Théâtre. Le Musée Henri Martin, rénové par Laurent Guillot, offre des expositions artistiques intéressantes (Hartung, Olivier Debré...), de même que d'autres sites en ville comme la Chantrerie avec des expositions d'art contemporain (le FLAC, Sanfourche, Patrick Moya, Didier Chamizo et Bernard Pras en 2007) ou le Grenier du Chapître. L'Espace Caviole permet d'organiser des concerts en plein air. Le Cahors Blues Festival [1] existe depuis 25 ans et présente au coeur de l'été les plus grands artistes du blues. Depuis 2003, l'installation au début de l'automne d'un nouveau festival francophone permet de rendre hommage à la culture d'un pays étranger où la culture francophone joue un rôle important.
Les Docks sont un lieu voué à la jeunesse où se côtoient un pan d'escalade, des ateliers musicaux et des ateliers de nouvelles technologies.
Le marché près de la cathédrale demeure un lieu de rencontre animé pour les Cadurciens.
Malgré ces nouvelles infrastructures et ces efforts, l'animation culturelle de Cahors a vu ces dernières années le déplacement géographique de festivals prestigieux comme le Printemps de la Photo (aujourd'hui situé à Toulouse) ou Le Chaînon Manquant, qui attiraient beaucoup de touristes et d'artistes. Peu à peu, l'affluence touristique stagne alors qu'elle comptait pour beaucoup dans le dynamisme économique de la ville.

Label Ville d'Art et d'Histoire
La ville obtient le label Ville d'Art et d'Histoire en 2005. Il reconnait la richesse patrimoniale de la ville. Il lui permet de la mettre en valeur.
Le visiteur peut découvrir la qualité architecturale de la ville par le biais de plusieurs équipements :
- Le Centre d'Interprétation de l'Architecture et du Patrimoine (CIAP), installé au coeur du domaine cathédral.
- L'ancienne station de pompage, réaménagée. Le lieu est axée sur la thématique de l'eau.
- La Maison Quéval abrite le Service patrimoine de la Ville et accueillera à terme une exposition permanente sur le Secteur sauvegardé.


Monuments et lieux touristiques
 
Les monuments dont le nom est suivi de la mention MH sont classés à l'Inventaire des monuments historiques

Le pont Valentré (MH), emblème de la ville. Les armoiries de la ville de Cahors ne représentent pas le pont Valentré mais le pont vieux (ou pont Notre-Dame), à 5 tours, détruit en 1868 et remplacé par le pont Louis-Philippe (par eaux basses, on peut encore en apercevoir les piles).
Barbacane (MH). La Barbacane protégeait la porte de la Barre ;
Tour des pendus (MH).
Église Saint-Barthélémy (MH), XIVe siècle (L'église s'est appelée Saint-Étienne de Soubiroux (Sancti Stephani de Superioribus) jusqu'au XIIIe siècle, par opposition à la cathédrale qui était dans le quartier bas).
Palais Duèze (MH) ;
Tour du pape Jean XXII. La tour est le seul vestige du palais de Pierre Duèze, frère du pape Jean XXII.
Collège Pélegry, tour d'escalier crénelée (MH), fin XVe siècle (Le collège Pélegry a été fondé en 1368 et fut, jusqu'au XVIIIe siècle, l'un des établissements les plus importants de la ville) ;
Maison Quéval (XVe siècle) (MH).
Quartier de la Daurade. On y trouve :
la maison Hérétié (XIVe siècle-XVIe siècle) ;
la maison Dolive (XVIIe siècle) ;
la maison du Bourreau (XIIIe) ;
Cathédrale Saint-Étienne (MH) ;
Cloître (MH) ;
Archidiaconé (MH) ;
Maison Henri IV ou Hôtel de Roaldès (XVe siècle) (MH) ;
Le boulevard Gambetta aujourd'hui, construit sur l'emplacement du fossé des remparts ;
Hôtel de ville, architecte Malo (1837-1847) ;
La Maison du Tourisme, place François-Mitterrand (le bâtiment abrite également les fonds anciens et fonds Quercy de la bibliothèque municipale) ;
L'Arc de Diane, vestige des thermes gallo-romains ;
Statue de Léon Gambetta, place François-Mitterrand ;
Fontaine et Horloge monumentale à billes par Michel Zachariou.

Parcs et espaces verts
La commune est une ville fleurie ayant obtenu quatre fleurs avec distinction Grand Prix au concours des villes et villages fleuris et Médaille d'Or au concours européen 2004[5].
Deux lieux méritent le détour :
Le parc Tassart ;
Le circuit des Jardins secrets de Cahors.
En 2006, la ville a signé un partenariat avec la ville de Bitche qui a reproduit à l'identique un rond-point aux arrosoirs dans la ville du Lot

 

LE PONT VALENTRE

Histoire
Construit aux temps des guerres franco-anglaises, le pont Valentré, par lequel on pénètre toujours dans la ville de Cahors, constitue un exemple rare d’architecture militaire française de cette époque, et l’un des plus beaux ponts médiévaux fortifiés subsistant encore.
Il fut décidé par les Consuls de la ville en 1306, et la première pierre fut posée le 17 juin 1308. Il avait une fonction de forteresse, destinée à défendre la ville contre les attaques en provenance du sud. Toutefois, ni les Anglais, ni Henri IV ne l'attaquèrent.
En dos d’âne, long de 138 m, avec six grandes arches ogivales gothiques de 16,50 m, parfaitement préservées, avec des avant-becs crénelés, surmontées de trois tours carrées à créneaux et des mâchicoulis dominant l'eau de 40 mètres. Deux barbacanes protégeaient son accès, mais celle du coté de la ville a disparu.
La construction devait entraîner la création d’un second axe commercial est-ouest, qui était jusqu’alors nord-sud. La ville subit ainsi une importante modification qui allait se répercuter sur toute la cité. Le pont était protégé spirituellement par une chapelle dédiée à la Vierge dans le châtelet occidental.
Il fut achevé en 1378.


La légende du pont Valentré
La construction en s'éternisant sur plus d'un demi-siècle, fit naître la légende que chaque cadurcien se plaît à raconter. Exaspéré par la lenteur des travaux, le maître d’œuvre signe un pacte avec Satan. Le diable mettra tout son savoir-faire au service de la construction et s'il exécute tous ses ordres, il lui abandonnera son âme en paiement. Le pont s'élève avec rapidité, les travaux s'achèvent, le contrat arrive à son terme. Pour sauver son âme, car il ne tient pas à finir ses jours en enfer, il demande au diable d’aller chercher de l’eau à la source des Chartreux, pour ses ouvriers, avec un crible...
Bien sûr Satan revint naturellement bredouille et perdit son marché. Décidé à se venger, le diable vient chaque nuit desceller la dernière pierre de la tour centrale, dite Tour du diable, remise en place la veille par les maçons.
En 1879, lors de la restauration du pont, l’architecte Paul Gout fait apposer dans l'emplacement vide, une pierre sculptée à l'effigie du démon qui depuis, reste désespérément accroché, les griffes prisonnières du ciment.

 

 PLAN DE CAHORS

 

 

 




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